.lyrics.

.morituri.te.salutant.
Enfermé dans un ludus artificiel
Une armure d’argent, le sacrifice du sang,
un spectacle contre un affranchissement.
Devenir la proie de ces « gens vrais »
qui se bousculent devant ce trou de serrure gigantesque.
Se rassasier avec la réalité, même triviale,
de ce lieu où le bizarre côtoie le luxe,
où l’exotisme se mesure au passé.
Tiro vaincu, étendu sur le dos,
le podium devient infranchissable
Tandis que le pouce décide de ta bonne fortune
Le verdict se heurte a ton serment...
Ave, imperator, morituri te salutant.

.berith.
L’éclat perd en brillance
Une beauté bien pâle à l’émotion plastique
Pièce d’une machine en manque d’inspiration
Qu’ont-ils perdus ?
Un cri déchire l’écran :
« façonne-moi, manipule-moi, dis moi ce que je suis »
Mais se souviennent-ils de la passion ?
La sueur perle sur leurs fronts
mais rien ne résonne pas même un battement
Leurs dents grincent encore et encore
mais rien ne paraît, horrible illusion du portrait
L’éclat perd en brillance
Jouet d’un enfant en manque de sensation
Qu’ont-ils perdus ?….ils n’ont plus d’âmes

.pulsar.
Quand le sang ne jaillit même plus,
figeant le mécanisme du métronome.
Les têtes mortes errent dans cet asile affublées d’un voile…
une sorte de tristesse élégante….
Pour se souvenir des jolies choses.
On voudrait prendre le temps de savourer son plus beau sourire,
lui dire qu’il nous a beaucoup apporté, qu’il nous a aidé à grandir.
Des siècles ne suffiraient pas,
des mots non plus ne suffiraient pas…
les mots ne suffisent jamais.
His ideal took shape around that memory
From celestial blessing to eternal rest.
On prend conscience l’espace d’un instant,
éphémère et ultime, qu’il ne vivra plus qu’à travers nous…
que nos yeux sont les seuls miroirs.
Poussière tu es, Lumière tu resteras.

.jade.
Sous ce mauvais œil, l’écrin s’est brisé,
laissant s’évanouir l’innocence de ce fruit.
A la galerie des horreurs, la plus intime des intimités,
se déguste en dessert et en direct.
Les plus bas instincts suscitent la plus belle des scènes
un enfer où tout est bon, rien n’est à jeter…
vulgarisation à l’extrême.
Le bruit de la vie, l’espoir du désir,
ce délicat contact qui touche mais ne tache pas.
One time, two times... and the spell fades away
One time, two times... and Thanatos wins.